Sous ses airs de violette ingénue, la grassette cache bien son jeu. La belle est carnivore.
Ses feuilles d’un vert pâle sont enduites d’un suc mortel. Pour les insectes seulement. Séduits, capturés et digérés ils fournissent à la plante l’azote nécessaire à son développement. En approchant son regard, on aperçoit effectivement les proies collées en cours de digestion. À en juger par le nombre, elle a bon appétit. La grassette affectionne principalement les endroits humides et souvent ombragés.
Par Gérard Caubet