À Montségur, le randonneur a rendez-vous avec l’histoire.
De quelque endroit qu’il apparaisse, la première vision de Montségur est saisissante.
Le randonneur marque l’arrêt, pose son sac et fouille à l’intérieur. Une photo s’impose.
Pour le commun des mortels, Montségur et son bûcher sont le symbole du catharisme et de sa répression.
Replantons le décor de l’époque.
Nous sommes dans le premier tiers du XI° siècle, sous le pontificat de Grégoire IX. Les deux croisades menées contre les albigeois ont été des succès militaires, mais n’ont pas eu raison du catharisme. L’hérésie continue sa propagation dans les esprits. Excédée, l’église de Rome décide d’en finir. Le 18 février 1231, une bulle du pape « Ille humani generis », institue l’inquisition. Cette tristement célèbre institution est confiée aux Franciscains et Dominicains. Ils vont s’y atteler avec zèle.
Le massacre des inquisiteurs fournira le mobile à une vaste opération de répression.
Le sort de Montségur se joue sur cet événement. Le 28 mars 1242, les inquisiteurs sont à Avignonet, aujourd’hui modeste bourgade entre Toulouse et Castelnaudary.
L’info arrive aux oreilles du « faydit » Pierre Roger de Mirepoix, seigneur occitan dépossédé de ses terres pour son soutien à l’hérésie. Nuitamment, il pénètre dans la cité et débite les inquisiteurs à coup de hache. Onze personnes au total sont massacrées.
Son forfait accompli, il se réfugie à Montségur sous les ovations des populations rencontrées en chemin.
Dans l’attente d’inévitables représailles, Montségur se prépare au combat. Bertrand Marty et de Raymond Agulher, respectivement évêques cathares de Toulouse et du Razès (Limoux), sont présents sur le « pog ».
Sur son piton, la citadelle semble inexpugnable. Elle a déjà connu trois sièges infructueux. Alors, un de plus ou un de moins…
Mais le quatrième fera démentir cette loi des séries.
Une armée estimée à 6000 hommes, est dépêchée à Montségur pour faire rendre gorge aux sauvages assassins des pauvres et honnêtes inquisiteurs animés par le seul devoir de ramener au bercail les brebis égarées.
Elle est conduite par Hughes des Arcis, sénéchal de Carcassonne et Pierre Amiel archevêque de Narbonne.
Le siège commence en 1243. Des machines de guerre sont mises en place et arrosent copieusement les assiégés de lourdes pierres.
Sur le « pog » exigu, tout le monde n’a pu prendre place. De simples cabanes sont construites ans la pente, au pied des remparts.
Le siège est prévu pour durer longtemps. Le ravitaillement du château est assuré par des villageois alentours.
Le 1er mars 1244, certainement suite à une probable trahison, les troupes assiégeantes prennent pied dans le château. Les combats sont violents. C’est la reddition.
Un accord est conclu.
Les soldats et laïcs auront la vie sauve, de même que les hérétiques reniant leur foi. Ceux qui s’y refuseront seront brûlés. Les assiégés obtiennent un délai de réflexion de quinze jours.
Peut-être gardaient-ils espoir de voir arriver le comte de Toulouse pour leur prêter main-forte ?
Vaine attente, il ne viendra jamais. Vingt et uns croyants dont on connaît les noms demandent à recevoir le « consolamentum » en pleine conscience de se condamner aux flammes.
Le 16 mars, la messe est dite.
C’est un mercredi. Deux cent vingt-quatre hommes et femmes quittent le château et descendent recevoir leur châtiment. Ils pénètrent un à un dans un enclos remplis de fagots. Les portes sont refermées et le feu est mis. Une stèle commémore l’emplacement de cet immense autodafé connu sous le nom de « plan des cramats ».
L’église cathare est complètement désorganisée. Les dernières citadelles, Quéribus et Niort de Sault tombent à leur tour en 1255. Les derniers Bons Hommes se réfugient en Espagne et Lombardie. Bélibaste le dernier Parfait est brûlé vif à Villerouge-Termenès dans l’Aude le 24 août 1321, plus d’un demi-siècle après Monségur.
Ainsi aurait pu s’achever l’histoire de Montségur et des cathares !
Pas tout à fait !
Au XIX siècle, un pasteur protestant du nom de Napoléon Peyrat en pleine époque romantique, fera revivre le catharisme et le mythe de Montségur.
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Toutes les randonnées de La Balaguère en Pays Cathare.
Par Gérard Caubet
C’ est à l’ occasion d’une rando « Châteaux Cathares » avec « la Burle » que j’ ai vraiment connu la Balaguère.
Un type est arrivé — on était au repos à l’ ombre —
et s’ est mis à discuter avec le guide.
Mais Où donc que je l’ ai vu, CELUI-LÀ ??
EURÊKA !!
Vrai, quand on a vu Vincent 1 fois, on l’ oublie pas !
2 semaines avant, j’ étais à Paris, au » Salon de la Rando »
J’ ai trouvé 3 assos- qui marchaient dans les Pyrénées.
J’ ai pris les adresses, les programmes,
EN ÉVITANT SOIGNEUSEMENT DE DISCUTER :
Je me connais, influençable comme je suis, j’ ai peur,
je préfère d’ abord tout voir à tête reposée…
Mais là, au pied des châteaux, l’ ambiance du groupe, les vacances, la montagne…. Je sais pas…
JE ME SUIS LAISSÉE EMBERLIFICOTER COMPLÉTEMENT… De la + belle des façons… …
C’ était en 1989.
Ça a duré jusqu’ en 2007, parce que je peux plus suivre un groupe. Et dieu sait que j’ avais du mal, même + jeune !!
J’ ai tenu et persisté tant que j’ ai pus…
MERCI LA BALAGUERE !!
Me restent des souvenirs plein la tête et quelques chansons…
LONGUE ET BELLE VIE à VOUS !!
éliane